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 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy...

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Nathanael M. Scavo

Nathanael M. Scavo


Messages : 201
Date d'inscription : 20/09/2008

Et sinon, ta vie ?
HUMEUR: Ta gueule pour voir...Ouai c'est mieux quand tu la fermes !
SALAIRE: Mes parents me filent tout l'argent dont j'ai besoin ! Sois pas dég' tu peux pas test (a)
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MessageSujet: { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy...   { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Icon_minitimeSam 4 Oct - 16:00

{ Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... 00690r11 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... 1206817849ie0 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... 00691a10
« Doutez que les étoiles ne soient de flamme. Doutez que le soleil n'accomplisse son tour.
Doutez que la vérité soit menteuse infâme. Mais ne doutez jamais de mon amour... »

[ William Shakespeare ]


    { VOUS ÊTES AUTONOMES…OU PRESQUE.

• NOM : Un nom que ma famille est censée porter depuis des générations, comme si c’était un avantage d’avoir le nom d’un homme qui trompe sa femme et qui est allé en prison pour s’être drogué ! Des erreurs de jeunesse comme il dit. Enfin, mon nom est Scavo, et à défaut d’en être fier, je vais me contenter de cacher ma carte d’identité. Le dénis vaut il mieux que l’affrontement d’une chose que l’on redoute ? Désolé, je suis en médecine, la philo’ j’ai arrêté depuis longtemps ! Et ça vaut mieux parce que j’ai arrêté d’être poli la même année (a)
• PRENOM : Si je n‘aime pas particulièrement mon nom, je suis en adoration lorsque j‘entends prononcé mon prénom ! Ca peut paraître superficiel et prétentieux, mais en même temps je vous ai rien demandé. Je me prénomme Nathanael. C‘est français, tout comme mes origines, c‘est également, et surtout, le prénom que portait mon grand-père maternel. Pour ne pas qu‘il y ait de jaloux, je porte le prénom de mon grand-père paternel, Mathis. Ca me va bien hein ?
• SURNOM(S) : Au risque de faire passer mes amis pour des gens sans imagination, le surnom qui revient le plus souvent c‘est Nate. Pas très original pas vrai ? Mais ne vous en faites pas, ma très charmante demie sœur a trouvé un passe temps : me trouver des surnoms ridicules ! Tel que Sweety (Titi en français comme l‘oiseau jaune oui) parce que je suis blond je suppose, ou encore Docteur Mamour (Oui elle regarde trop la télé et les séries surtout) et bien d‘autres beaucoup moins gentil que j‘éviterais de dire parce qu‘à cette heure il y a des enfants encore debout !
• ÂGE : Ni trop vieux, ni trop jeune. Ca ne réponds pas à votre question ? Alors sachez que j‘ai 24 printemps. Sans faire référence à la saison puisque je suis né en été. Enfin, je vais m‘arrêté là parce que j‘ai cru comprendre que cette blague je faisais rire que moi xD Oui mon humour est particulier mais c‘est dur de se réveiller un matin par les cries d‘une blonde qui vous appelle « papi »…Merci soeurette.

• ÉTAT CIVIL : Marié, une femme, douze maîtresses, deux enfants dont un hors mariage. Ah ? Ce n‘est pas l‘état civil de mon père que vous vouliez ? Autant pour moi. Alors pour ma part je suis un célibataire endurcit. Vous vous demandez sûrement pourquoi puisque je ne ressemble pas à Quasimodo, et qu‘en plus de ça j‘ai une bonne situation…Facile, je suis amoureux. Mais pas de la bonne personne semblerait-il…Roméo et Juliette à côté d‘elle et moi, c‘est une histoire facile…
• OCCUPATION : Bousculer les tabloïdes ? Ah non, ça c‘est une activité que je fais malgré moi ! Je suis en dernier année de médecine, ce n‘était pas ce que j‘avais imaginé au début mais depuis que je sais que les politiciens sont tous corrompus, manipulateur et j’en passe, oui depuis que je connais mon père quoi, et bien je me suis tourné vers une filière professionnelle qui allait à l’encontre de tout ce que je détestais. Finalement ça me plait, et j’ai hâte d’avoir mon diplôme.
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Nathanael M. Scavo

Nathanael M. Scavo


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MessageSujet: Re: { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy...   { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Icon_minitimeSam 4 Oct - 18:51

ENFANCE, DOUCE ENFANCE #1


{ Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Sans_t11 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Zod10
« Le fils est innocent des fautes de son père. »
[ François Ponsard ]


PROLOGUE…

Et boum. Oui, je n’ai jamais été très doué et à l’âge de 6 ans ça n’était pas de tout repos d’être dans mon propre corps vu le nombre de fois où je tombais ! Aux vues des bleus qui ornaient ma peau laiteuse d’enfant, on aurait pu croire à première vue que j’étais un gosse issus de la DASS, déposé en orphelinat pour mauvais traitements parentaux. Mais ce n’était que le résultat de mes nombreuses chutes. Déjà à cet âge là j’étais sur médiatisé, beaucoup de psychothérapeutes s’adonnaient à dire que je serais un enfant star. Plus clairement ? Alcoolique à 10 ans, cocaïnomane à 11 ans et en centre de redressement à 12 ! Charmant n’est ce pas ? Mais mon père étant un politicien plus connu pour ses frasques que pour son sens innée de la politique, il était sans doute normal que de tel paris soient fait sur ma petite tête blonde. Mais à cette époque j’étais trop petit pour comprendre malgré mon intelligence de surdoué, je préférais rester dans les jupons de ma mère nuit et jour, rire devant des dessins animés au lieu de pleurer devant les informations annonçant un énième faux pas de mon très cher géniteur. J’aimais mon père. Non, pire. Je l’adorais. Il était pour moi l’exemple parfait : un mari aimant, un père présent, un travailleur acharné, un clown prêt à tout pour faire rire son fils. Mais j’étais loi, très loin, de la réalité. Peut être que ce jour là, j’aurais préféré garder mon innocence un an ou deux avant que l’on me ramène brusquement et violement à la dure réalité de la vie…


JEUDI 30 AVRIL 1990.
10:30 A.M. SALON DES SCAVO.


Bleu. C‘était la couleur de ma chambre. Maman avait décidé ça avec le monsieur qui s‘occupait de la décoration de la maison, d‘ailleurs il était très gentil, il avait même accepté de jouer un peu avec moi pendant que papa finissait sa réunion avant de signer certains papier qui concernaient la maison je crois. Alors que l‘on jouait aux jeux vidéo, j‘écrasais avec facilité l‘homme en costume gris qui disait s‘appeler Marcus (drôle de nom), un bruit nous fit tout deux sursauter. Nos manettes semblèrent tomber au ralentit sur le sol alors que la porte de ma chambre s‘ouvrait à la volée…Papa. Un sourire enfantin se peignit sur mes traits d‘enfant, observant avec adoration l‘homme qui se tenait debout dans l‘encadrement de la porte de ce qui deviendrait ma chambre. Enfin, peut être pas…Il empoigna avec colère Marcus et le fit sortir de la pièce ! Pourquoi ? Pourquoi avait il fait ça ? Mais je n‘eus pas le temps de comprendre puisque ma mère, en larme, venait de s‘enfermer avec moi dans ma chambre. Elle tenta de me calmer…Pour quoi faire ? Je n‘étais ni apeuré, ni énervé…C‘était plutôt elle qu‘elle voulait calmer je pense, moi, j‘étais dans l‘ignorance totale. Silencieusement, maman devait remercié ce qu‘avait précisé, un peu avant en nous faisant découvrir la maison, Marcus sur « l‘isolation ». Je n’avais pas bien compris ce mot tout à l’heure. Mais il prenait tout son sens quand seul les pleurs de maman résonnaient dans l’étroite pièce bleu.

Noir. Comme l‘ébène. Comme le plumage d‘un corbeau luisant au soleil. Comme un ciel sans étoile. Comme les yeux de mon père…Le verrou de la porte n’avait pas suffit face à la fureur de papa. Maman se mit devant moi. Je ne comprenais rien. Mais bien vite je fus seul dans ce qui était le théâtre de l’incompréhension. Seul à l’écoute des cris de mes parents. Les tremblements de mon corps n’étaient pas dû au froid, mais à la peur. Peur de ce qui était en train de se passer. Peur de ce qui allait se passer. Lorsque le calme retomba, mon corps frêle d’enfant ne sembla plus répondre à mon cerveau, mes jambes flageolantes bougèrent et me firent rejoindre la cuisine. Papa était debout près du lavabo, il se lavait les mains. Plus aucune trace de Marcus. Maman était partit.


« Nathanael. Viens ici. »

Sans attendre, je courrus vers lui en le lorgnant de mes grands yeux bleu.

« Papa va devoir faire un long voyage. Tu ne le reverras plus pendant un petit moment, c‘est maman qui s‘occupera de toi alors il va falloir que tu sois gentil avec elle. Se sera toi l‘homme de la maison pendant que je serais absent, d‘accord ? »

Je hochais positivement la tête sans comprendre. Que s‘était il passé ? Personne ne me l‘a expliqué tout de suite, et ce fut la dernière fois avant un long moment que je vis mon père…Aujourd’hui, je sais ce qu‘il s‘était passé là bas, dans cette maison que nous n‘avons jamais habité. Mon père avait soupçonné sa femme de l’avoir trompé avec le décorateur, il avait frappé si fort cet homme qu’il fut conduit d’urgence à l’hôpital le plus proche. L’engueulade entre les deux épous avait duré une heure, mais je ne m’en étais pas rendu compte à l’époque. Elle était partit avec l’ambulance qui avait conduit l’inconnu loin de l’homme violent qui s’en était prit à lui par pure jalousie, sans preuve, son jugement simplement fondé sur un regard…Comme quoi, parfois, les regards trompent. Pour échapper aux poursuites judiciaires, à la police, aux journalistes, il s’était enfuit loin de tout pendant un an. Un an c’est long. Très long…


« Au revoir papa… »

________________________________________________________________________________


{ Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... 5x83310 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... 2-1410
« Pour les enfants, il n'y a que la gourmandise
qui puisse ouvrir les portes de la délectation. »

[ Amélie Nothomb ]


PROLOGUE…

Si il y a bien une chose à laquelle je ne pouvais résister, c’était la glace. Vanille, chocolat, fraise, qu’importait le parfum ! Je mangeais de tout lorsque j’étais enfant. Et même aujourd’hui, je ne pourrais me passer du goût réfrigérant et unique d’une glace. Mais ma gourmandise allait de paire avec ma maladresse, ça aussi ça n’a pas changé avec le temps. Dès qu’il y avait une bêtise à faire, elle était pour moi et le pire dans tout ça, c’est que ce n’était même pas voulu ! Comme si Dieu s’acharnait sur le pauvre gosse que j’étais. Moi ça me faisait rire, les adultes, beaucoup moins. Surtout lorsque mes parents étaient invités à des gala de charité divers et variés, au début ils m’emmenaient avec eux, mais après un incident peu commun, ils avaient décidés de m’abandonner dans les bras d’une nourrice le temps d’une soirée pour éviter une quelconque catastrophe au milieu du beau monde aristocratique de Paris, ou de Londres. Ah les enfants…Faites en qu’ils disaient ! Ceux qui utilisaient cette expression ne devaient pas en avoir…


SAMEDI 01 SEPTEMBRE 1991.
07:22 P.M. GALA DE CHARITÉ DE LONDRES.


« NATHANAEL ! Reviens ici tout de suite ! »

Seuls les pants de la nappe avaient bougés, comme si le vent s’était infiltré dessous la table imposante du buffet…Mais aucune fenêtre n’était ouverte, et la cause de ce courrant d’air n’était autre que moi ! La voix féminine qui criait mon prénom dans l’assemblée outrée par un telle vacarme, c’était ma mère. Rouge de colère parce que je venais de m’essuyer les doigts sur sa robe à 2 000$. Je n’avais pas la notion de l’argent et les serviettes avaient la même couleur que sa robe. C’est après avoir mangé (avec les doigts bien sûr, je ne savais pas ce qu’était les couverts à l’époque^^) que j’avais voulu faire l’enfant modèle mais j’avais perdu ma serviette…J’étais donc passé sous la table, croyant l’avoir faite tomber, et dans la pénombre j’avais pris le vêtement de ma mère pour une serviette.

En courant pour lui échapper, je ne comprenais pas si c’était l’énorme tâche marron qui la gênait, ou le faite que mon père riait à gorge déployée, toujours assit à notre table ! J’étais en train de me dire que j’allais être privé de jeux vidéo pendant un long moment quand je vis une échappatoire…A quatre patte, j’allais et venais entre les rangées de pieds et les longues robes des gens qui discutaient ou dansaient sans se préoccuper de la petite tête blonde qui passaient entre eux. Amusé par cette soirée, je n’avais rien trouvé de mieux que de me cacher sous la table principale où était entreposé tout les mets que l’on pouvait déguster ce soir.

Mais avant d’entrer là-dessous, mon œil gourmand avait repéré un plat exclusivement réservé aux desserts, et plus particulièrement aux glaces. L’idée n’avait fait qu’un tour dans ma tête que déjà mon bras sortait de dessous la nappe pour aller attraper le plat bien trop lourd pour moi. C’est alors que mon ami imaginaire, Denis, fit son apparition à mes côtés. Bah quoi ? J’avais une imagination ultra développé et peu d’amis à cause de mes parents frileux qui détestaient me voir dehors plus d’une minute ! Alors je m’étais inventé un ami : il avait les cheveux long et roux, plein de tâche de rousseur, des lunettes carrées verte, et il s’habillait toujours avec des vêtements fluo. Ne rigolez pas ! C’était parce que j’étais persuadé que je pourrais le repérer même la nuit si il ne portait que cette couleur. Oui bon ça va, j’avais que 7 ans hein. Tout ça pour dire qu’une conversation avec lui ne pouvait pas me faire de mal…La vérité sort peut être de la bouche des enfants mais pas de celles des amis imaginaires qui ont un mauvais goût criant pour les vêtements !


« Je vais me faire tuer par maman ! »

« Mais non, de toute façon elle pourra jamais te trouver là ! Pis je suis sûr que t’es même pas cap d’aller prendre la glace ! »

« Si je suis cap ! »

« Bouuuuh le menteuuuur ! Bah vas y alors ! Mais t’as pas le droit de te faire repérer… »

« Mais le plat est trop lourd et Hulk n'est pas dans les parages gros malin ! »

« Houuuu le peureux ! Nathanael la filleuuuuh ! »


Prenant mon courage à deux mains, ou plutôt à une, et pour faire taire cet imbécile de rouquin, j’avais attrapé le plat. Une fois le métal froid saisit, j’avais tiré de toute mes forces mais un bout de nappe s’était accroché et glissé en même temps que les glaces…En un rien de temps, tout ce qui était sur la table il y a une seconde, tombèrent sur le sol la seconde d’après ! Mais en vainqueur que je suis, j’avais réussis mon pari, et je mangé de la glace sans m’apercevoir que tout le monde regardait le petit garçon qui n’était plus caché par la nappe. S’en suivit des cris hystériques de ma mère, des moqueries de mon meilleur ami imaginaire, une punition et une fessée que mon popotin n’est pas prêt d’oublier ! Merci Jimmy hein. C’est à la suite de ça que j’ai préféré devenir un sans ami ! Imaginaire tout du moins^^
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Nathanael M. Scavo

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MessageSujet: Re: { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy...   { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Icon_minitimeSam 4 Oct - 20:07

ADOLESCENCE QUAND TU NOUS TIENS #2


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« L'attraction la plus excitante se trouve entre
deux opposés qui ne se rencontrent jamais. »

[ Andy Warhol ]


PROLOGUE…

La plus désastreuse des rencontres de ma vie. Heather. Celle d’un frère et d’une sœur unis par le sang d’un père commun et qui au premier regard se sont détestés sans même chercher à comprendre la raison de ce rejet. On s’était persuadé que c’était parce qu’on était trop différent, parce qu’on avait pas la même mère, parce que j’étais un chieur, et elle, une emmerdeuse. Mais laissez moi vous raconter le jour de notre rencontre, non pas parce que ça me tient à cœur, ou parce que j’adore me rendre ridicule, mais parce que ça m’a marqué à vie. Et pour que vous rigoliez un peu de la connerie de deux adolescents stupides et immatures en plus d’être égoïste. Le jeu du c’est pas mon père c’est le tien, ou encore le jeu du ta mère t’a abandonné comme on abandonne un chien. Oui, l’enfant est par définition méchant. Mais les larmes qui coulèrent sur nos joues ce jour là furent les mêmes : les larmes de colère. Moi contre mon père, elle contre sa mère. Au final, on était peut être pas si différent que ça, mais on était bien trop têtu et énervé pour s‘en apercevoir et pour vouloir l‘avouer surtout…Récit d‘un blondinet qui rencontre une blondinette, par une froide journée d‘hiver proche de noël. Premiers flocons. Première rencontre. Première dispute.


DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 1998.
11:42 A.M. JARDIN DES SCAVO.


Non mais qui s’est cette fille d’abord !? On ne l’a connaît ni d’Ève, ni d’Adam, et elle se ramène avec sa tête de chien battu, ses yeux similaires aux miens et les cheveux aussi blond que ma tignasse qu’il faudrait que je pense à couper d’ailleurs. Le ballon s’envola jusque dans les cages après que j’eus donnais un coup de pied rageur dedans en direction de la maison. Je n’ai jamais été doué au foot (les cages se trouvaient à 10 mètres de la maison). Elle dit être ma sœur…Mais c’est carrément pas possible. Sinon maman aurait été enceinte, c’est pas un évènement super discret à ce que je sache, je suis en âge de comprendre ces choses. J’ai quatorze ans et je n’ai pas de sœur. Alors pourquoi papa n’arrête pas de me dire qu’elle l’est ? De toute façon, il est hors de question que je partage ma chambre avec une fille. Beurk. Je suis sûr que ce n’est pas hygiénique. Personne ne m’obligera à l’accepter, en plus c’est bientôt noël peut être qu’elle est venue juste pour les cadeaux ! Ou alors elle veut voler les miens ! Quelque chose de mou et de froid s’écrasa sur ma tête. De ma droite j’enlevais la neige qui s’était déposé dans mes cheveux et de l’autre je faisais un doigt d’honneur à celui ou celle qui venait de me l’envoyer…Quand je vis que la personne en question était mon père, je crus que mon heure était arrivée ! Mes joues s’empourprèrent alors que je rangeais nerveusement mes deux mains dans mon dos en baisant les yeux et la tête. Mais un rire cristallin et angélique me fit sortir de ma gène…C’était elle.

« Est-ce une façon d’accueillir ta petite sœur Nate ? »

« Ce n’est pas ma sœur ! »

« Ca suffit ! Soit gentil avec elle et fais lui découvrir le jardin. »

« Ca n’existe pas l’herbe, les balançoires et les ballons chez elle peut être ? »


Mais le regard que me lança mon père me dissuada de fanfaronner de nouveau. Il approcha de moi et arrivé à mon niveau, il s’accroupit pour être à ma hauteur puis il chuchota pour que seul moi puisse entendre ce qu’il avait à me dire. Mais avant qu’il ne commence à parler, je vis par-dessus l’épaule de mon père, l’angélique enfant…Qui me tirait la langue ! Non mais dans le genre culottée cette fille ! Et après je dois être gentille avec une mini peste…Abusé.

« Écoute, il y a 12 ans, j’ai fais l’amour avec une autre femme que maman. Cette jeune femme a abandonné sa fille, Heather, et il se trouve que je suis son père. Je sais que ce n’est pas facile à entendre et à comprendre mais c’est comme ça, il va falloir t’y faire. Et dis toi que c’est plus difficile à vivre pour elle que pour toi. »

Pas un mot de plus ou de moins…Mon père s’éloigna pour revenir vers la blondinette qui s’appelait donc Heather puis, il poussa, doucement et gentiment vers moi en veillant à ne pas être brusque, la petite fille vers moi avant de rentrer dans la maison d’un air soucieux. Nous nous toisâmes un long moment. On était presque siamois. Notre ressemblance était à couper le souffle. Même moi je du me rendre à l’évidence. La même couleur de peau, les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même sourire, le même éclat de malice dans l’iris, et cette même colère sous jacente qui menaçait de déborder à tout moment. Ce n’est pas pour autant que j’allais être gentil avec elle ! C’est vrai quoi, je me couche fils unique, le lendemain je me réveille et j’ai une petite sœur…

Aujourd'hui je repense à un bouquin que j'ai lu il y a quelque temps et ce qui en ressort c'est :


« Désillusionnée avant l'âge, je dégueule sur la facticité des sentiments. Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute. »


Bien dit. Et Joyeux Noël.

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{ Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Season10 { Nathanael Mathis Scavo | Busy Heart & Lost Guy... Season11
« Le baiser est en amour ce qu'est le thermomètre
en médecine. Sans lui, on ne se rendrait jamais
exactement compte de la gravité de son état. »

[ Pierre Daninos ]


PROLOGUE…

Il y a des choses qui ne s’expliquent, des rencontres qu’on ne prévoit pas, comme si un matin en se levant comme d’habitude, répétant cette même routine qui a finit par nous rendre aigris même à seulement 17 ans, on se disait aujourd’hui les choses seraient différentes…Mais même pas. Ca nous tombe dessus quand on s’y attend le moins. Ca arrive et on ne peut rien faire pour aller contre ça. On ne la pas voulu, on la peut être secrètement souhaité, mais la vie nous a apprit que rien de ce que l’on veut arrive sans rien faire. Pourtant c’est ce qu’il m’est arrivé. Du haut de mes 17 ans que j’abhorrais fièrement, j’allais trouver LA fille. Vous savez, celle dont vous rêvez, celle que vous croisez dans la rue sans jamais arriver à lui parler, ce genre de fille qui vous retourne le ventre avec un sourire et vous donnes des ailes avec un simple éclat de rire. Mais moi, ce n’était pas mon truc. J’étais le mec maladroit et bon en sport. A cheval entre deux genres, j’avais comme qui dirait le cul entre deux chaises ! Mon nez cassé à la suite d’un match un peu trop violent, d’une chute malencontreuse et d’un médecin pas trop doué. Je n’ai jamais eu de chance. Tout ça pour dire que j’étais complexé et que j’évitais la gente féminine le plus souvent possible ! Mais ce jour là je ne pus l’éviter…Elle s’appelait…Candice.

VENDREDI 14 NOVEMBRE 2001.
05:20 P.M. SORTIE DES COURS.


Saint Jude. École privée pour garçon. Et oui, quand on aime on ne compte pas, et mes parents m’aiment tellement qu’ils pensent qu’en me payant LE meilleur lycée de tout Londres ça me fera entrer dans la meilleure université…De toute façon, même si j’échoue, j’entrerais où je veux. C’est ça le prestige d’avoir un nom et de l’argent ! On sortait tout juste, l’équipe et moi, de l’entraînement de football américain. Bémol ? Les douches ne semblaient pas vouloir nous obéir et le réparateur ne daignait pas venir. Résultat des courses : on était tous en tenue, plein de boue, tout transpirant, et mort de rire. Oui, la testostérone agit sur le mâle qui vient de faire un effort et le rend encore plus débile qu’à l’accoutumé. Autant dire qu’on avait rien de sexy et que les demoiselles de l’école privée pour fille venues exprès pour voir leurs copains allaient être déçues…Mais même pas. Elles avaient l’air de les trouver sexy ! Je ne comprendrais jamais les filles et leurs goûts, c’est décidé. Alors que je balançais mon sac de sport archi lourd sur mon épaule gauche pour soulager la droite, je la vis…

Petite. Mince. Brune. Décrite comme ça, elle a tout de banal. Mais c’est la première fois que je trouve que l’uniforme scolaire va aussi bien à quelqu’un ! Les gars ont l’air ridicule avec leur cravate et le blason cousus sur leur veston, les filles ont l’air tout droit sortit d’un film mauvais film porno pour la plupart, avec leur jupe ras les fesses (pour ne pas dire autre chose), et leur chemise moulante à outrance. Comme si elles avaient fait exprès de mettre un mauvais programme sur la machine à laver pour faire rétrécir leurs fringues déjà bien assez courts ! Mais elle, elle avait quelque chose de différent. Elle avait légèrement défait sa cravate et ouvert un seul bouton à sa chemise, ses longs cheveux bruns descendaient en cascade sur ses épaules recouverte par une veste noire la protégeant ainsi du froid…Elle avait noué une écharpe beige autour de son cou et lorsqu’elle respirait, l’air qui ressortait de sa bouche créait de la buée comme si elle fumait. Je me souviens de chaque détail comme si c’était hier…Alors que je l’observais depuis un bout moment sans m’en rendre compte, un gars de l’équipe me poussa du coude en rigolant grassement. Gros porc.


« Hey les gars ! On dirait que Scavo en pince pour une fille ! Ca prouverait qu’il n’est pas gay ! »

S’en suivit un fou rire général pendant que je piquais un fard en secouant la tête, désabusé par si peu d’intelligence. Mais en y réfléchissant, vu le nombre de chute qu’ils ont eu, je n’ose pas imaginer combien de commotions cérébrales ils ont du essuyer, alors je leur pardonne à moitié leur débilité ! Alors que j’étais trop occupé à trouver des excuses à l’immaturité et le manque de neurones de mes camarades sportifs, le silence retomba d’un coup et après avoir jeté un coup d’œil à mes partenaires je vis leurs regards se poser sur quelqu’un qui me faisait apparemment face. Les sourcils froncés devant leurs rires étouffés et surtout en les voyant s’éloigner, je me tournais vers la personne qui venait de se racler la gorge pour signifier sa présence.

« Salut ! »

Un simple mot. Ce n’est pourtant pas difficile de répondre quelque chose, n’importe quoi, même dire la même chose juste pour éviter d’avoir l’air débile…Mais c’est la bouche ouverte, les yeux écarquillés, et les muscles paralysés, que je scrutais sans bouger la fille qui me faisait face…Celle que je regardais depuis un bon quart d’heure en m’appliquant à détourner le regard dès qu’elle tournait la tête dans ma direction. Puérile, je sais. Ah non, non, pas ça, pas maintenant. Sans grande réussite, j’essayais en vain de ne pas rougir…Autrement dit je laissais ma main libre, pas celle qui soutenait mon sac donc, passer dans mes cheveux en souriant d’une manière peu commune qui sembla amuser et attendrir la belle brune qui ne chercha pas de réponse bien précise à sa salutation. Elle reprit alors :

« Je m’appelle Candice, et toi tu es… ? »

« Scotché…Euh non…Enfin si mais…Nathanael. Je m’appelle Nathanael. »


Crétin. Elle rigolait, je rougissais. La situation semblait critique mais ça avait l’air de la faire craquer plus qu’autre chose. J’aurais cru qu’elle allait prendre la fuite, et c’est ce qu’elle faillit faire en entendant klaxonner une voiture noire, que dis je, une limousine. Sûrement son taxi à elle. Après avoir prononcé un bref « Faut que j’y aille ! », elle partit…Puis, revint sur ses pas en fouillant dans son sac. Elle en sortit un stylo, prit ma main et nota son numéro de téléphone, puis elle me tendit le stylo et avançant sa main, souriant pour m’inviter à faire de même. Ce que je fis sans me faire prier. En guise de remerciement, ou pas pure envie, Candice se haussa sur la pointe des pieds, elle mouilla son pouce pour m’essuyer la joue et venir par la suite y déposer un doux baiser. Son rire cristallin me passa l’envie de rougir, seul mon regard continua de l’observer sans se lasser.

Candice…Elle s’appelait Candice.
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