« Good Morning Blondie… » [Heather <3]

« Good Morning Blondie… » [Heather <3] Oth1410

« Crois-moi, chaque coeur a ses chagrins
secrets, que le monde ne connaît pas,
et souvent nous jugeons qu'un homme est
froid alors qu'il est seulement triste. »
[ Henry Wadsworth Longfellow ]

06:30 A.M. STARBUCKS COFFEE.
« Good Morning Blondie… » Heather & Nathanael.

Anatomie. Je déteste ce cours. Alors suis-je obligé de réviser de si bonne heure ? Surtout en sachant que je ne reprends les cours que dans un mois…Alors pourquoi suis-je ici ? Parce que ma demie sœur, que je m’applique à éviter depuis un mois environ, habite dans la même maison que moi, et qu’elle reprends les cours en même temps que moi. Nous sommes donc condamnés à vivre ensemble 24h/24h, 7jours/7jours, et ça, ce n’est pas possible. Dit comme ça, on pourrait croire que je la hais, et si c’était le cas je prendrais un malin plaisir à lui pourrir la vie et vivre avec elle ne me dérangerait pas. Mais c’est tout le contraire en faite, je suis…Argh. Je ne peux pas le dire. Je n’y arrive pas. Ce n’est pas faute d’essayer pourtant mais je tente de me convaincre du contraire depuis si longtemps que je n’arrive pas à me résoudre à dire ce que j’éprouve réellement pour elle…J’ai embrassé ma demie sœur…Je ne m’en rends toujours pas compte. Comme si c’était un mauvais rêve, comme si j’allais me réveiller d’une minute à l’autre et me redécouvrir fils unique et sans problème d’inceste. J’entends d’ici les « Ho » et les « Ha » des gens choqués, écoeurés, dégoûtés. C’est bien pour ça que l’attirance que j’éprouve à son égard ne doit pas s’accroître ! Alors je l’évite. Oui. Je suis lâche. Mais je n’ai d’autres solutions pour l’instant et je m’en accommode bon grès, mal grès.

Alors ça fait plus de deux semaines que tout les matins, de très bonne heure, je me lève 5 minutes avant le réveil et après une douche rapide, j’emporte mes affaires de cours et je sors à pas de loup de cette immense villa silencieuse…Je n’arrive plus à dormir. Elle me hante. Quoique je fasse, ou que je sois, je pense sans cesse à elle, et ça ne s’arrange pas lorsque la nuit tombe, le sommeil me manque mais là encore, je dois m’y faire parce que même les cachets de font pas taire les mauvais rêves.

Les serveuses du Starbucks Coffee sont adorables avec moi, elles commencent à être habituées par ma venue chaque matin et lorsque j’ai quelques minutes de retard j’ai le droit à quelques phrases pour me taquiner. Comme vous l’aurez deviner, je passe pour un petit intello. Tant pis. De toute façon je me vois mal leur dire : « Je viens ici pour éviter ma demie que j’ai embrassé, dont j’ai envie et que je crois aimer. Je prendrais un beignet au chocolat et un café serré, merci. » Mauvaise idée hein. Mais ce matin là, alors que j’étais attablé dans un coin retiré du café à l’abris du bruit, tapotant sur les touches du clavier de mon ordinateur portable, j’eus un petit creux. En fouillant au fond de ma poche j’en tirais un billet de 5$, et après un coup d’œil discret à l’une des serveuses pour lui demander silencieusement de faire attention à son matériel, je me dirigeais vers la caisse en regardant le menu accroché en hauteur. Si bien qu’une personne me rentra dedans ! Enfin c’était plutôt le contraire. Je sentis le liquide chaud qui était auparavant contenu dans un gobelet, se déverser sur mon haut !

« WOW ! C’est chaud ! » D’un petit saut, je fis deux pas en arrière en levant les bras pour que ma chemise noire se décolle de mon torse à cause du café. « Désolé, je ne regardais pas devant moi, je vais vous payer un autre ça… » Mais je ne pu finir ma phrase…Ma gorge se bloqua en même temps que mes cordes vocales… « Heather… »

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J'aimerais mieux une folie qui me rendrait gai,
qu'une expérience qui me rendrait triste.
[ William Shakespear ]

Si ma mère m'as bien apprit un truc dans mon enfance, c'est de ne pas fréquenter n'importe qui, coucher avec n'importe qui... 'fin faire tout le contraire d'elle, avoir une merveilleuse vie, avec un merveilleux mari, et surtout être amoureuse... Y a un mois de ça à peut près, j'ai comprit que j'avais trouver quelqu'un qui pouvait, aurait pu être cette personne, oh oui merveilleux, vraiment merveilleux, je suis sure que c'est ce que vous êtes entrain de penser en ce moment précis, oui mais voilà cette personne, la personne dont je pense avoir... être... ai... 'fin cette personne qui serait celui qui... et bien cette personne est aussi mon demi frère... Ah vos " oh merveilleux ", ce sont transformer en " eurk" ... Bien sûr je ne peux rien dire, si j'étais dans votre situation et non dans la mienne j'aurais fait de même... Mais voilà je suis dans cette situation depuis plus de mois, 'fin mes sentiments on fait leurs apparition il y a un mois de ça, après que mes lèvres est gouter les siennes... Oui nous nous sommes embrasser, bien sûr ça ne sait pas renouveler, aussi bien lui que moi nous essayons le plus possible de ne pas se croiser.

Mes journées avant que les cours reprennes, c'est à dire dans un peu moins d'un mois, se résume à me levé une fois que la porte d'entrer ait claquer, ce qui veut dire que Nate est partis, je prend ma douche, pique une fruit sur le comptoir de la cuisine américaine, et sors faire mon jogging matinal le long de la tamise, pour finir par réviser assise sur un banc fasse à big ben, je mange un bout quelque part, puis je rentre prend une nouvelle douche, pour finalement , finir ma journée dans ma chambre devant la télé... Généralement, du moins avant ce fameux " baiser " la télé me berce et je m'endors comme un bébé, mais plus depuis un mois, j'ai du mal à dormir, le savoir dans la chambre juste à côté m'empêche de dormir normalement, de vivre normalement...

Pourquoi aujourd'hui, je me retrouve au Starbucks Coffee ? C'est simple, je n'est pas manger du tout ce matin, et avoir fait autant d'effort ma creuser un peu, oui il est que 6H30 et je n'ai courir que 15 minutes... La vrai raison ? Non je n'ai pas suivit Nate ! J'avais juste envie de prendre un café, de changer mes habitudes, mauvaises idées...
Pourquoi donc ? Simplement parce que alors que je me dirigeais vers une table avec mon café noir dans une main, et un beignet au pomme dans l'autre, un idiot me rentre dedans, mais pas n'importe qui, j'allais envoyer une de mes répliques dont moi seule en est le secret, quand je reconnus la voix de la personne qui me fessait des excuses, aucun mot ne sortit de ma bouche, je l'écoutais sans vraiment l'écoutais attend une réaction de sa part... Quand il comprit enfin que c'était moi, je nus droit qu'un un simple " Heather... " Je fis un sourire timide, gêner même, oui, surtout gêner, à vous l'avez deviner, à mon demi-frère... Puis après avoir eu un grand vide en moi, un grand moment de solitude, j'avalai ma salive, difficilement, prit un sorte de grand souffle, que j'évite qu'il remarque, et répondit ma main tapant sur le bord de mon gobelet à moitié vide à présent " Pour le café ce n'est pas la peine, je vais me passer de caféine aujourd'hui je pense " J'avais réussit à sortir une phrase, j'avais eu du mal serte, mais j'y étais arrivé, je jouais toujours avec mon gobelet, en prenant soit de regarder partout sauf dans sa direction, de peur qu'une " pulsion " me prenne, d'ailleurs je sais pas vraiment pourquoi je restais là, en faite si je sais, j'étais comme paralysé, et je ne savais pas si je devais partir ou rester...

J’avais réussis à ne pas lui adresser la parole pendant près de deux semaines et voilà que tout mes efforts, combiner aux siens puisqu’elle m’évite autant que moi je l’évite, vienne d’être réduit à néant après une simple collision qui me coûtera un passage au pressing et un café ! Pourtant j’avais veillé à faire le moins de bruit possible comme tout les matins, j’étais partis à pied, tout se passait comme d’habitude, alors pourquoi avait il fallut qu’elle entre dans ce café…Entre nous, j’étais loin d’être mécontent de la voir. C’est dur à avouer, mais…Elle me manquait. Vous rendez vous compte ce que cela peut faire d’être si proche et pourtant si loin de l’être que vous ai…Que vous appréciez plus que vous le devriez ? Sentir sa présence. Je ne compte même plus le nombre de fois où en passant devant sa chambre, voyant la lumière de la télévision sous le chambranle de la porte, je posais délicatement et doucement la paume de ma main, mes doigts, sur la porte en bois, les paupières closes…Et puis après quelques secondes de vive torture, je soupirais, et je retournais dans ma chambre le cœur lourd et l’esprit embrumé. Passer des nuits à observer le plafond blanc en entendant les murmures et les grisollements de son poste de télé, imaginer la position dans laquelle elle se trouve, ce à quoi elle pense…

Alors sentir son parfum, entendre le son de sa voix, ça me faisait un bien fou et qu’importe combien je souffrirais lorsque je devrais m’éloigner encore d’elle, autant profiter du moment présent qui sera sûrement court. Trop court. Ma salive avait du mal à descendre alors que je regardais autour de nous pour m’apercevoir que tout le monde, enfin le peu de gens qu’il y avait au Starbuck à cette heure, nous fixait sans savoir ce qui allait se passer ensuite. Mais aux vues de mon regard noir, ça dissuada les plus téméraires de jouer les curieux. Heather détestait autant que moi être dévisagé, et dans notre situation un rien nous rend méfiant et paranoïaque…Ce qui rends tout ça encore plus difficile à vivre. « Pour le café ce n'est pas la peine, je vais me passer de caféine aujourd'hui je pense. » Cette voix…Je pourrais passer des heures à l’écouter. Avant ce baiser ils nous arrivaient fréquemment de passer nos nuits ensemble, sur mon lit ou sur le sien, devant un film d’horreur à manger tout et n’importe quoi, à discuter pendant des heures des défauts du film ou de l’acteur/actrice principale. On avait réussit à enterrer la hache de guerre depuis le décès de Paige, notre voisine et amie, alors pourquoi a-t-il fallut que l’on gâche tout avec un baiser ? Baiser que je ne regrette même pas…En parlant de ça, je m’apercevais du même coup que mes prunelles bleues scrutaient avec insistance les lèvres de Heather ! Crétin.

« Ne soit pas stupide…Enfin je veux dire…Laisse tomber. Je peux te payer un café, c’est dans mes moyens et puis un beignet sans café c’est un peu comme toi sans ton fer à lisser ! » Tenter une blague alors qu’on est ultra gêné vous avez déjà essayé ? Ca donne des rougeurs sur les pommettes, un sourire en coin timide, et un ton mal assuré pour une blague à connotation ironique. C’est pas une catastrophe, mais limite. Je commençais à passer maître dans l’art de me mettre dans des situations ingérable ! Éviter de penser m’aiderait peut être à me sentir mieux en compagnie de Heather…Oui, bon, tout le monde à le droit de rêver ! Tout en faisant la queue, une main dans la poche arrière de mon jean et l’autre écartant ma chemise de mon torse en espérant que ça sèche, j’engageais à nouveau la conversation avec quelques banalités : « Pourquoi t’es tu levée aussi tôt ? Je pensais que le matin c’était fait pour dormir chez les gens normaux. » Ca sous entendait qu’elle était normale et moi pas. Hum. On a vu mieux comme début de conversation.

Il faudra un jour m'expliquer, comment dans une ville aussi grande de Londres, la seule personne que l'on veut à tout prit éviter, est la personne qui nous bouscule, à 6H30 du matin dans un café où plus de la moitié est vide...
C'est comme la théorie de l'objet que l'on cherche desperement genre, vous savez par exemple, je sais pas, porquoi pas son porte feuille , on le cherche, parce que on as vraiment besoin, parce que on veut aller faire les courses, au finale, on prend le billet de 20 dollars qu'on planquer sous un biblo, puis tout en ralant, on va au course, pour finalement retrouver notre porte feuille là où l'avait lassr la veille, c'est à dire sur le meuble dans l'entrer, ouai on le retrouve une fois qu'on rentre des courses...
Okay cette théorie n'as rien à voir avec ma situation, mais c'est dans le même genre quoi, vous avez comprit le principe de ce que j'essaie d'expliquer non ? Et bien tant pis pour vous, je n'ai pas envie de me lancer dans d'autre explication encore plus farfelu que celle ci.
Pour revenir dans quelque chose d'un peu plus logique que ma théorie, revenons au moment présent, 'fin si vous trouvez que c'est logique d'évité son demi-frère parce que on pense, que ce qu'on ressent pour lui est plus que de l'amour fraternel, je dirais que je suis plus normal que vous... Enfin bref.

La vie ne m'as jamais fait de cadeau, je pensais que j'allais enfin avoir droit à ma part de bonheur aussi, j'avais enfin une vraie " famille " un vrai foyer, un meilleur ami, une super "protéger ", y me manquer qu'une chose, l'amour... Quand je le trouve c'est avec qui ? Avec ce beau blond qui est la en face de moi, qui as ses merveilleux yeux bleues fixer sur mes lèvres, et pourtant la seule chose dont j'ai envie, c'est fuir, fuir loin de cette amour impossible entre lui et moi, me dire que ce n'est rien que ça va passer, que ce n'est qu'une " amourette ", mais plus je l'évite plus j'ai l'impression que mon " amourette " s'agrandit de jour en jour... Il me manque, nos nuits à discuter, nos four de rire, tout ses souvenirs bon comme mauvais, qui me hante à chaque fois, c'est à dire tout le temps, que je pense à lui... La télé ne m'empeche pas de penser à lui, je n'arrive plus à me concentrer... Et cette voix, sa voix me fait un pincement au coeur à chaque fois que je l'entend... elle m'avait manquer, deux semaines c'est long, trop long...

Il décide enfin à parler " Ne soit pas stupide…Enfin je veux dire…Laisse tomber. Je peux te payer un café, c’est dans mes moyens et puis un beignet sans café c’est un peu comme toi sans ton fer à lisser ! "Mon regard se dirigea enfin vers lui, il était aussi gêner que moi, qui ne le serais pas bien sûr ? mais il avait réussit comme il pouvait à détendre un peu cette atmosphére qui c'était crée autour de nous, d'une avec sa blague, de deux avec le regard noir qu'il avait lancer aux personnes qui nous fixer, il peut pas savoir comme ça m'as fait du bien de plus sentir la moitié des regard pausé sur nous... Je lui rendit sons sourire timide puis répliqua : " Tu n'as pas tord, je ne m'imagine pas sans mon faire à lisser " enfin tous ça pour dire que j'accepté qu'il m'offre un café, peut-être que passer du temps avec lui, me fera comprendre que ce baiser ne signifiait rien ? Et voilà qu'une question stupide me traverse l'esprit * Et sans toi tu crois que j'y arriverais ? * idée stupide qui ne devrait pas me traverser l'esprit, j'avoue... Même si je ne l'avais pas dit à voix haute, encore heureux pour moi, j'étais gêner, mon regard se dirigea alors vers une table près de nous, et voilà un couple * zen, on veut ma mort ou quoi ? * bref, il essai d'engager la conversation avec des banalité, mais au moins lui avait réussit à dire quelque chose "Pourquoi t’es tu levée aussi tôt ? Je pensais que le matin c’était fait pour dormir chez les gens normaux. " Je tourna la tête vers lui, au moins je ne regardais plus ce couple, qui me fessait plus de la peine qu'autre vu que moi, je ne pourrais jamais, enfin du moins jamais avec lui, passer du temps comme ça... Je lui répondit : " Je pourrais te retourner la question " Je souris, cette fois mon sourire était moin timide, moins gêner, mais c'était pas encore ça puis je rajouta : " Generalement je fais un footing ça m'aide à faire le vide, à ne penser à rien, mais aujourd'hui javais envie d'un bon café avant de retourner courir, d'ailleurs je te payerais le pressing " Je regarda sa chemise, et souris... Je suis sure que vous voyez de quoi je parle quand je dis de faire le vide de penser à rien... lui aussi je pense, j'aurais pu dire autre chose mais ce n'est pas mon genre je ne lui cache generalement rien, alors même si on s'évite depuis 2 semaines, je vais pas commencer à lui mentir... Après quelques secondes, je reprit " Et alors toi que fais tu ici, à cette heure si matinal" La serveuse derrière le comptoir s'impatienter elle attendait de prendre notre commande.

[ HJ : une heure pour faire un post pourri c'est pas merveilleux :L --->[] j'avais pas d'inspi tu m'en excuse hein :/ je ferais mieux la prochaine fois ]

Ses mains. C’est ce que je m’efforçais de regarder. Et c’est toujours mieux que de fixer ses lèvres, non ? Mais chaque partie de son corps me rappelais un souvenir…Ses mains massant mon dos après une énième dispute avec mon père et une journée horrible à la faculté en revenant les nerfs en pelote. Ses ongles, griffant ma peau lors de nos « combats » improvisés de chatouilles. Son dos, ses bras, où j’étalais de la crème solaire quand on passait nos après-midi d’été à profiter du peu de soleil présent à Londres. Ses longues jambes, que j’avais tant vu moulé dans des slims la rendant outrageusement sexy…Des pensées qu’un frère ne devraient pas avoir envers sa sœur me direz vous…Et si je vous disais que tout à vraiment commencé une semaine avant ce fameux baiser pour moi ? Cette semaine que nous avons passé à nous chercher, à se rapprocher, jusqu’à l’ultime limite qu’un frère et une sœur ne devraient pas dépasser…Les limites. Encore une chose que j’ai toujours détesté ! Et c’est comme si c’était hier…Je sens encore son parfum, la fraîcheur de sa peau sous mes doigts, son regard envoûtant…Je me rappelle…

Il pleuvait. J’étais devant la cheminée, allongé par terre sur le ventre, un stylo dans la bouche et mes feuilles de cours étalées devant moi. Alors que je tentais depuis près d’une heure à démêler une leçon en amphithéâtre que j’avais raté parce que j’étais malade, j’entendis la porte d’entrer s’ouvrir, laissant ainsi passer un filet d’air frais qui eut le don de me faire frissonner. Quelle idée d’être en caleçon alors qu’il fait moins vingt dehors ? C’est compréhensible quand il fait quarante dedans ! Les cheveux en bataille, un air surpris peint sur mon visage aux apparences angéliques, à moitié nu devant ce que je croyais être ma mère…Raté. C’était ma demi sœur. Trempée de la tête aux pieds elle m’observait en silence alors que de l’eau lui dégoulinait sur le visage, quelques mèches de cheveux s’étaient même collées sur son front, ses joues, ses lèvres…C’est à ce moment là…A ce moment précis…Devant cette vue…Que tout changea. Ne me demandez pas pourquoi, ou comment…Mais en l’aidant à se déshabiller pour la mettre devant le feu en sous vêtement, lui apportant une serviette et un chocolat chaud, ma vision d’elle à changer. C’est débile. C’est incompréhensible. Moi-même je me suis surpris le soir même à faire des rêves où ma demi sœur était l’actrice principale ! Au début je me suis dis que ça passerait, mais je me mentais…Je ne savais pas ce qu’elle pensait, je n’ai jamais osé lui demander ce qu’elle avait ressentit ce soir là, pourquoi m’avait elle observé aussi longuement que moi je l’avais fais ? Pourquoi était elle entré dans mon jeu du chat et de la souris ? Acceptant mes caresses, mes baisers…Vu par d’autres, ça aurait pu être anodin qu’un frère prenne sa sœur dans ses bras en l’embrassant sur la joue, dans le cou, mais pour moi ça n’avait rien d’anodin…Et je ne savais pas si avant ce baiser, ça avait autant de signification pour elle, que pour moi…

D’un secouement vigoureux de la tête, je zappais toutes ses pensées qui m’embrouiller l’esprit en tentant de me concentrer sur autre chose. Facile à dire hein. J’avais eu un mauvais pressentiment ce matin, je sais maintenant pourquoi…Mais ça fait tellement de mal de la voir…Et en même temps tellement de bien. Tant de sentiment contradictoire qui me font devenir dingue ! * Calme toi Nate. Ta demi sœur et le reste de l’assemblée vont finir par croire que tu es fou à gesticuler d’un pied sur l’autre en observant tes chaussures de ville noire comme si ta vie en dépendait. * « Tu n'as pas tord, je ne m'imagine pas sans mon faire à lisser. » Tiens. Elle avait réussit à répondre avec un brin d’humour. Ce qui me surpris fortement, et en même temps ça me permis de me sentir plus à l’aise, peut être pas comme je le suis avec d’autres, mais un minimum. Mes prunelles azur se posèrent alors sur le visage d’Heather quelques secondes qui me parurent être une éternité…D’un ton à peine détaché, tout juste confiant, des traces d’hésitant dans la voix, j’essais de m’exprimer du mieux que je peux en disant : « Rappelle moi de ne jamais toucher à ton lisseur, je tiens à la vie ! » Un sourire circonstance. Me déplaçant d’une démarche mal assurée. On aurait dit deux gamins qui venaient de faire une bêtise monumentale qui avaient peur des cis constances…Mais n’était ce pas exactement ce qu’il se passait ? Je ne pensais pas que se soit une bêtise, mais pourtant je le devrais. Je ne regrettais pas ce baiser, mais pourtant je le devrais. Tant de chose que je devrais faire, penser ou dire, mais je ne peux pas. Comment pourrais je réussir à lui mentir ? C’est impossible…Je n’arrive déjà pas à me mentir à moi-même, alors à elle, n’en parlons pas. Mais à l’évocation de son besoin de « faire le vide », j’eus une bouffée de culpabilité et sans faire attention, mon regard s’était tourné vers la serveuse, la regardant sans la voir, mon rythme cardiaque s’affolant… « Et alors toi que fais tu ici, à cette heure si matinal » Qu‘est-ce que je pourrais dire ? Elle a déjà tout dit. Mais que préfèrerait elle entendre ? Un mensonge ou la vérité ? Tant pis. Foutu pour foutu, je me lance dans ce que je sais le moins bien faire… « Je viens tout les matins ici pour réviser et le petit plus, c’est que leur café et viennoiseries sont à tomber ! » Piètre mensonge. Mais c’était à demi vrai…Je me voyais mal être aussi franc qu’elle pouvait l’être. Est-ce mal pour autant ?

« Un café pour la demoiselle et un croissant pour moi s’il vous plait. » Je souris poliment mais le cœur n’y est pas. N’y est plus…Tout ce que j’avais fais pour l’éviter jusqu’ici, et surtout éviter d’affronter la discussion future qu’on aurait sur le baiser échangé il y a de ça deux semaine, venait d’être réduit à néant à la seconde où j’avais vu son visage…Le bruit de la casse enregistreuse me fit revenir à la raison, je donnais mon billet à la caissière tout en récupérant d’une main le plateau, rangeant de l’autre la monnaie dans la poche arrière de mon jean. « Je suis attablé un peu plus loin, suis moi. Sauf si tu préfères courir et bire ton café en même temps mais ce n’est pas conseillé je crois ! » Aller. Maintenant souris Nate…Voilà…C’est pas trop ça, mais on va pas m’en demandé trop non plus ! Mon rictus suffira, il fera illusion. Ou pas…

Es ce que j'avais vraiment besoin d'un café ? Es ce que ce matin en me levant je mettais dit " hey, et si j'allais boire un café avant d'aller courir ? " Non ! Alors pourquoi j'avais eu cette idée en passant devant le starbucks coffee !? Si je pouvais revenir d'une heure en arrière et changer d'avis, ou remonter à cette journée, où il pleuvait, oué ça serait le must... Non le mieux ça serait 22 ans en arrière, en priant pour que ma mère avorte... Oui ça serait le mieux, d'ailleurs maintenant que j'y pense je me demande toujours pas pourquoi elle m'as garder, elle pensait peut-être que mon père allait quitter sa vie de Londonienne dans sa magnifique maison, avec sa magnifique femme, et son magni... Heather arrête, tu te torture, ta mère était juste stupide, et tu tiens d'elle...
Je ne suis rien, on pourrait croire que je suis mieux que ma mère, mais au final je suis pareil, j'ai juste cru que faire des grandes études, avoir une belle voiture, et une vraie famille aller faire autre chose de moi. Oh bien sûr je ne suis pas une cocaïnomane, maniacodépressive, accroc au sexe, nah je suis une fille accroc au travaille, aimant flirter avec tous ce qui bouge... Au point que même son demi-frère craque. Ma mère je la déteste, non je lui ai pardonner, ma pitoyable enfance ça c'est sure, mais ce qui fait que je la déteste, c'est sa façon, d'avoir étés une mangeuse d'homme, et de sans doute l'être encore, de m'avoir fait voir les parties de tout les hommes de New-York, qui passer leurs temps chez, 'fin sur ou peut-être sous ma mère, alors que je n'était à peine âgés de 8 ans, bien sûr à cette époque, je trouvais ça normal, 'fin c'était pas enfin, vous comprenez quoi... Plus je grandissais, plus je voyais les hommes que de simples accessoires qu'on jeté quand on en avait plus besoin, ou alors peut-être que c'était moi que je considérais ainsi, je ne sais pas vraiment...

Paige, c'est elle qui m'as fait comprendre, à qu'elle point il était important que je comprenne que la vie n'était pas celle que j'avais connu pendant mon enfance, et que mes fantômes du passer devait arrêter de me hantée, pour rien, que j'étais jeune, belle, plein d'avenir, et que je devais arrêter de me comparer à ma mère, car j'étais en rien comme ma mère. Puis elle me répétais s'en cesse que je devais apprendre à connaître Nathanael. Oué Paige pouvait être drôle des fois...

Mais bon revenons maintenant, faut que j'arrête de raconter ma vie comme ça c'est pitoyable, mais au moins ça fait passer le temps, surtout quand on ne sait pas quoi dire, oui on parler avec Nate, mais il me regardait plus, enfin il fixait mes mains, c'est vrais j'ai de belles mains mais quand même --->[] 'fin comme choix c'est le mieux, parce que si il fixait encore mes lèvres je ne résisterais pas de nouveau. J'arrive enfin à sortir une phrase, avec une pointe d'humour, ce qui automatiquement fait lever son regard sur mon visage, qu'est j'aime sentir son regard poser sur moi, mouai, mauvaise penser. Ses lèvres bouges à faut peut-être que j'écoute hein ? " Rappelle moi de ne jamais toucher à ton lisseur, je tiens à la vie ! " Même si cette phrase avait dit avec un peu d'hésitation dans sa voix et pas vraiment avec autant de confiance que la confiance qu'il as habituellement, ça me fessait du bien de parler avec lui comme ça, même si je savais que le sujet sur le " baiser " aller faire un jour son apparition. Pour le moment je décida de répondre, avec le même sourire que le siens et sans doute avec la même voix, toute aussi hésitante et avec juste un peu de confiance : " T'inquiètes pas, je n'ai encore jamais tuer personne " * Et je ne commencerais pas avec toi sois en sure * heum Heather, arrête, de suite et écoute ce qu'il as à dire, ah non c'est à toi de parler, puis en suite tu lui pose aussi une question, bon ça y est tu lui explique pourquoi tu est ici et maintenant que t'as était honnête c'est à son tour de l'être, et bah nah c'est louper, enfin je suppose que ce qu'il viens de dire c'est vrai, mais je sais pas pourquoi mais ma petite voix intérieure me dit qui dit pas tout, bizarre n'est ce pas hein ? Bref je vais pas le forcer à être aussi honnête que moi, au final je sais aussi pourquoi il passe plus de temps ici que chez nous, 'fin que la maison familiale, c'est pas la notre hein ! Bref, on marche tout les deux vers le comptoir, on aurait pu croire que l'on venait à peine de se rencontrer et qu'on était gêner, c'était sans doute le cas, enfin oui on ce connaissait depuis longtemps, mais on pouvait dire qu'après ce baiser, on ce voyais, enfin pour moi, comme des étrangers, enfin je vois pas si vous comprenez ce que je veux dire ? Mais moi je me comprend alors c'est l'essentiel. Une fois qu'il est payé, prit le plateau dans sa main, et mit la monnaie dans la poche arrière de son jean, que je m'empêcha de fixer, j'suis trop forte, enfin bref, il se remit à parler alors mon regard ce dirigea vers lui : " Je suis attablé un peu plus loin, suis moi. Sauf si tu préfères courir et boire ton café en même temps mais ce n’est pas conseillé je crois ! " bien que la deuxième idée était très tentante, au moins je passerais pas plus de temps avec lui que ces quelque minutes, je me dis que courir et boire en même temps c'est pas vraiment facile, alors avec un sourire je répondit : " Je crois que je vais te suivre, comme tu le dis, courir et boire en même temps c'est pas conseiller " Qu'es je suis fière de moi, j'avais réussit à dire cette phrase naturellement, comme d'habitude... Mais l'idée de parler du baiser ne m'aider pas vraiment à être tranquille. Je le suivis jusqu'à la table, et m'essaya en face de lui.

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